Catamaran à moteur VS Voilier,
moi j’ai fait mon choix pour ma sortie à La Rochelle !
On désigne souvent par : « catamaran », les bateaux qui vous permettent d’effectuer des promenades en mer à La Rochelle. On oublie qu’il existe des catamarans à moteurs et d’autres à voile. Le langage courant désigne par « voilier » un navire monocoque à voile. Essayons de comprendre les raisons de cette confusion fréquente.
Beaucoup d‘internautes recherchent un catamaran pour leur sortie à la voile. Beaucoup pensent qu’il est réservé à la compétition. Ou encore aux sports de l’extrême et sensations fortes. Quelle est la raison qui pourrait expliquer cette confusion ? La plupart des catamarans se propulsent très souvent à l’aide de leurs moteurs diesel. Soit par manque de vent, soit parce que le sens du vent et du courant sont contraires à leur destination. Disons qu’un voilier est un navire qui n’utilise que la voile pour se propulser. KELONE est un voilier, et fier de l’être.
Faire une sortie en bateau à La Rochelle à bord d’un authentique voilier privatisé pour vous c’est moins cher que vous ne le pensez : découvrez ici l’offre MATINÉE toute l’année au même prix même en juillet-Août.
Pourquoi utiliser le moteur pour une balade en mer ?
En général, les agences d’excursions vendent des destinations touristiques. L’heure de départ comme celle du retour sont fixées d’avance. Prenons par exemple une excursion très demandée : LA ROCHELLE – FORT BOYARD. Les conditions météo qui permettent de faire cette excursion dans un temps limité ne peuvent pas être réunies chaque jour. Pour tenir sa promesse, le catamaran est donc obligé d’utiliser son moteur diesel. Kelone est un voilier capable de faire l’aller et retour FORT BOYARD en deux heures. Mais depuis le premier confinement, j’ai pris conscience que cette promesse n’est, selon moi, pas cohérente.
Désormais, je préfère prendre le temps de vous accueillir à bord. Si vous en avez envie vous pourrez prendre le temps de participer aux manœuvres pour votre sortie en voilier à La Rochelle. Pour cela, je dois vous laisser le temps de tirer sur un cordage à votre rythme. Prenez soin de vous et prenez le temps.
Dans votre groupe, certaines personnes seront plus « timides » avec la mer. Par respect pour eux, je préfère sortir du port avec la sage lenteur de la découverte. Ensuite, nous prendrons le temps de regarder autour de nous. C’est vous qui choisirez la destination selon les conditions du moment et vos envies. Pourquoi aller taper dans les vagues, si ce jour-là vous préférez longer la côte tout simplement ?
Construisez votre propre sortie en mer à La Rochelle en dehors des sentiers battus. Partir tout au bout de l’île d’Oléron, près du phare de Chassiron ? Aller en direction de l’île d’Aix et la toute petite île Madame ? C’est vous qui choisissez ! A l’heure du repas, nous irons nous abriter derrière une île pour jeter l’ancre et déjeuner face à la plage.
Un voilier ça penche trop pour ma sortie à La Rochelle !
C’est faux ! En compétition on voit en effet des bateaux qui sont presque couchés sur l’eau. Kelone n’est pas un voilier de compétition. Il navigue « à plat » ou en tout cas avec un angle de gîte de moins de 10°. Une vidéo circule sur internet : on y voit un catamaran se retourner par la simple force du vent. Pour retourner un voilier comme kelone le vent ne suffit pas. Il faudrait y ajouter l’action conjuguée de vagues d’une taille qu’on ne trouve pas sous nos latitudes. Lorsque j’ai acheté Kelone en 2015, j’ai bien réfléchi à cette question de la sécurité. Sa quille stable de trois tonnes et ses dimensions ont guidé mon choix.
Un jour, j’ai eu très peur avec mon oncle !
Prenons un plaisancier amateur qui décide d’emmener sa famille ou ses amis en voilier la Rochelle. Il peut lui arriver de vouloir vivre les émotions supposées des reportages TV. Par manque d’expérience, il peut aussi sous-estimer la force du vent. Il tarde à adapter sa voilure. Son voilier se trouve alors en surpuissance, très agité (penché). Cette situation fréquente provoque un sentiment inquiétant d’insécurité parmi les passagers.
Lorsque j’étais enfant je naviguais avec mon oncle. Ce dernier tentait toujours de doubler ses voisins de navigation. Voulait-il prouver être une sorte de héros à la Mike Horn ? Je l’ai détesté pour cela. A cause de la peur qu’il provoque en moi. Le bateau perdait fréquemment l’équilibre et se couchait à la surface de l’eau. Aujourd’hui j’ai appris à trouver le point d’équilibre, celui qui donne de la joie. L’équilibre du bonheur partagé d’être ensemble. La joie de découvrir le monde maritime, mais sans la peur.
Kelone prend la mer pour se rendre à FORT BOYARD. J’aime établir à bord le calme et le confort des belles navigations. Sortir du port avec calme et entamer la navigation avec lenteur. C’est seulement lorsque je sens que tous mes passagers sont à leur aise que j’accélère progressivement. La dernière fois que je suis allé en Espagne, j’en ai fait de même. Un départ en douceur, puis progressivement on augmente la surface de voile. Finalement le bateau avale les distances sans heurt. Selon moi, la vitesse est devenue un non-sens, surtout en vacances.
Un catamaran n’est-il pas beaucoup plus confortable qu’un voilier ?
Lorsqu’il est au mouillage dans une jolie crique, le catamaran est parfait. Il propose une très grande surface de plancher. C’est d’ailleurs d’un grand intérêt économique d’embarquer 30 voire 50 passagers sur un même bateau. Le catamaran est aussi large que long. Cependant en cours de navigation, c’est différent. Chacune de ses coques ne peuvent pas rester au même rythme l’une que l’autre. La houle et la mer du vent l’en empêchent. Le catamaran va vite, et cela provoque des mouvements heurté assez brusques. Personnellement je n’ai jamais été très à l’aise dans un catamaran. Je trouve ses mouvements trop violents à mon goût. Il me semble que ça tape en permanence sur une surface dure. A grande vitesse, l’eau devient pour l’objet en mouvement un véritable mur en béton.
Aujourd’hui ma recherche n’est pas la vitesse, mais le confort. Je préfère régler mon bateau en finesse. Ainsi il glisse silencieusement dans l’eau. J’aime le rendre fluent. J’aime lorsqu’il est collé dans les vagues et ne tape plus. Il glisse. La plupart de mes passagers ne me demandent pas de mettre de musique. Ils préfèrent écouter le vent et le glissement de l’eau le long de la coque. Leurs yeux brillent, et ils partent dans une longue rêverie face à la mer.
Un catamaran ça va beaucoup plus vite qu’un voilier !
Le premier Catamaran qui a fait le buzz c’est en gagnant la route du Rhum en 1978. Une planche à voile aussi ça va très vite. J’ai personnellement beaucoup aimé la vitesse. Aujourd’hui je suis beaucoup trop attaché à la qualité de vie. Je refuse de perdre mon temps à aller vite. Kelone est un bateau habitable. Un authentique voilier avec lequel il est possible de vivre de longues traversées de rêve. Vivre et Voyager comme le font les nomades.
Kelone : c’est un voilier pour une expérience maritime authentique. On parle aujourd’hui de slow tourisme. La vitesse s’est dépassée. Etre ensemble c’est tellement mieux.
Même en entreprise on en revient de la compétition :
Catamaran est-il synonyme de luxe ou de vitesse ?
Dans notre inconscient collectif le luxe et la vitesse se confondent en un même concept. Prenez le cas des voitures par exemple. Le NEC PLUS ULTRA est d’arborer une voiture de luxe vainqueur en compétition. Des sièges en cuir, de gros pneus, et un moteur qui rugit. A mon sens, ce qui est moderne c’est le slow tourisme. Le temps libre, et le bonheur d’être ensemble tout simplement.
Pour danser avec un verre à la main le catamaran est bien mieux adapté !
Oui c’est vrai. Exprimer sa joie en écoutant de la musique très fort. C’est apprécié lorsqu’on est en vacances. Cependant, moi j’ai choisi la contemplation et le silence ; le calme et la joie simple de regarder le ciel et la mer. Écouter les voiles frissonner et rêver d’aller encore plus loin. Retourner encore une fois traverser l’atlantique ou aborder les côtes africaines. Découvrir le monde en douceur. Mes rêves de navigation je les ai tirés de la lecture de LA LONGUE ROUTE de Bernard Moitessier. Lorsque j’étais adolescent, ce personnage de légende était sur le point de gagner le premier tour du monde de l’histoire. Le premier en solitaire, à la voile, sans escale et sans assistance. Dans son livre, il explique comment il a finalement décidé de poursuivre sa route tellement il était heureux dans cette navigation. Il a refusé de franchir la ligne d’arrivée. Il a renoncé à la victoire pour faire durer le bonheur.
Ma vocation lenteur s’est organisée progressivement avec le temps. J’ai osé ralentir le rythme infernal que nous impose la vie économique. Progressivement j’ai improvisé les circuits de navigation. J’ai pris en compte les conditions naturelles du moment et les envies de chacun. Tout simplement, sans ornement ni esbroufe.
Lors de ma dernière sortie en voilier à La Rochelle, j’ai accueilli à bord un jeune couple qui fêtait leur premier anniversaire de mariage. Je leur ai demandé :
« Avez une âme d’aventurier, auquel cas on fonce droit devant nous au grand large ? Ou préférez-vous longer la côte. C’est parfois rassurant de voir défiler la côte. Passer devant le port de pêche, puis le port de commerce en direction du pont de l’île de Ré ? »
Savez-vous ce qu’ils m’ont répondu ?
…..
Allez, je vous laisse choisir à votre tour. Rendez-vous à bord de kelone pour votre propre expérience à bord du voilier kelone.
BONS PLANS : pour payer moins cher, participez au casting photo et vidéo de Kelone ainsi qu’à son action écoresponsable de slow tourisme.